CES ALLEMANDS QUI LUTTÈRENT CONTRE HITLER
L'homme qui a failli tuer Hitler
La brasserie où Hitler fit ses premiers discours électorales
Après les accords de Munich, du 30 septembre 1938, il a décidé de s'engager par la force contre le régime. L'électeur communiste, le cotisant du syndicat des travailleurs du bois, s'attire même la méfiance de ses camarades de l'Union des combattants du Front rouge, car il prône la lutte ouverte. Il se fait alors embaucher dans une carrière, où il acquiert des connaissances en matière de dynamitage et en profite pour dérober des cartouches et des détonateurs. Après s'être volontairement blessé à une jambe avec une grosse pierre, Johann-Georg Elser met son congé de maladie à profit pour effectuer des tests dans Le verger parental.
Le 5 août 1939, il déménage à Munich. Là, il assemble avec minutie un boîtier tapissé de liège et y loge deux montres destinées au déclenchement de trois boulons qui frapperont simultanément trois capsules bourrées de poudre. Durant trente-cinq nuits, il parvient à se laisser enfermer dans le Bürgerbrâukeller, et il creuse une cavité dans un pilier placé près de la tribune où l'orateur honni haranguera son auditoire. Le 8 novembre 1939, vers 20 h 45, deux brigadiers allemands, le soupçonnant de désertion, l'interpellent à Constance, à 300 mètres de la frontière helvétique. Les deux policiers le placent en détention avant de le transférer vers Munich. Au même moment, à Munich, Hitler s'adresse à quelque 3 000 fanatiques. L'allocution ne dure que 50 au lieu des 90 minutes prévues. Le despote est pressé. D'autres tâches l'appellent à Berlin. De surcroît, le retour sur Berlin par avion est impossible à cause d'un épais brouillard et le trajet doit se faire par train spécial. Hitler et ses lieutenants quittent les lieux à 21 h 07. À 21 h 20, une déflagration secoue la grande salle. Maria Henle, une des serveuses, de même que sept membres du parti périssent sur le coup. Soixante-trois autres clients sont blessés, l'un d'eux succombera quelques jours plus tard.
Dès le lendemain de l'attentat, Hitler profite de l'opportunité pour attiser la haine de ses compatriotes à l'encontre des Anglais et des juifs. Le chef nazi exige de savoir qui est ce type qui a nourri le dessein de le supprimer. Il demande à Reinhard Heydrich, le chef de la Sécurité, d'user de tous les moyens pour amener ce criminel à cracher Le morceau. Hypnotisez-le, droguez-le. Je veux connaître l'identité des instigateurs. Ni lui, ni les cercles de la Résistance ne croient à l'initiative d'un comploteur solitaire. Pourtant les SS, qui interrogent Elser à Berlin, après son transfert de Munich, doivent se rendre à l'évidence lorsqu'il reconstitue, son croquis, le modèle de sa bombe. Il revendique la responsabilité de l'attentat, précise qu'il souhaitait s'implanter en Suisse; mais qu'il désirait, au préalable, fournir des détails précis sur son engin dans le but d'éviter la rafle d'innocents. Enfin, pour prévenir une extradition éventuelle, il avait emporté de la documentation relative à la confection de munitions ainsi que des informations sur des usines d'armement qu'il aurait remis aux services de renseignement suisses. Interné au camp de Sachsenhausen, Elser subit la terreur de ses geôliers. Ils veulent lui faire endosser, après l'avènement du Reich de mille ans, le rôle de témoin principal dans un simulacre de procès au cours duquel les nazis confondraient Churchill. Mais c'est l'inverse qui se produit. Après l'été 1944, lorsque les dirigeants du Reich sentent la défaite proche, Himmler, le ministre de l'Intérieur, ordonne l'exécution d'Elser le 9 avril 1945 à Dachau.
Les feuilles de la rose blanche
Sophie Scholl 1921-1943
Issus de familles bourgeoises étrangères à l'action politique, ignorant tout des méthodes de la clandestinité, les amis de la Rose blanche avaient reçu la dure éducation de la dictature et de la guerre ; influencés par leurs familles, la plupart d'entre eux s'étaient soustraits à la séduction nazie. Si Hans et Sophie avaient fait un bref passage dans les Jeunesses hitlériennes, c'était en réaction contre un père militant pacifiste et républicain, mais ils étaient vite revenus de ce détour et, grâce à ce père, ils comprenaient mieux les funestes intentions du Führer et de ses compagnons.
Les garçons, étudiants en médecine (une branche qui échappait quelque peu à l'endoctrinement nazi), avaient participé à la campagne de Russie (à partir de juin 1941) et connaissaient les crimes monstrueux qui se perpétraient là-bas, au nom de la nation allemande. Les tracts de la Rose blanche comptent parmi les très rares textes de la résistance allemande où est dénoncée avec véhémence l'extermination des Juifs.
Les Feuilles de la Rose blanche ont commencé à être diffusées à partir de juin 1942. Elles étaient essentiellement destinées à des médecins, des enseignants, des juges, des fonctionnaires dont les noms étaient choisis dans l'annuaire du téléphone. Leurs auteurs anonymes appelaient à la résistance passive. Chacun était incité à se défendre contre le fléau de l'humanité, contre le fascisme, en prenant conscience de sa responsabilité en tant que membre de la culture chrétienne et occidentale.
Il fallait donc tout faire pour empêcher la machine athée de la guerre de continuer sa course. Le peuple allemand se comporte comme un troupeau de suivistes sans volonté. Chacun attend que l'autre commence. Devant ses juges, Sophie Scholl le répétera : Il fallait bien que quelqu'un commence.
Appel à tous les Allemands
Hans Scholl 1918-1943
Fin 1942 et début 1943, la défaite de Stalingrad sonne le glas du régime nazi. Dès le printemps 1942, les bombardements des grandes villes allemandes s'étaient intensifiés et généralisés. C'est dans ce climat de plus en plus tendu qu'est diffusée la deuxième Feuille, de Hans Scholl, essentiellement consacrée à la dénonciation de la politique d'extermination menée en Pologne et en Russie, envers les Slaves et surtout les Juifs. Chacun veut s'exonérer lui-même de toute responsabilité. Chacun fait ainsi et se rendort ensuite avec la conscience la meilleure et la plus tranquille. Mais il ne peut s'acquitter lui-même. Tous un chacun est coupable, coupable, coupable.
Après avoir vécu les horreurs de la guerre sur le front de l'Est pendant plusieurs mois, entre la fin de juillet et le début de novembre 1942, les amis se retrouvent à Munich et élargissent leur action. Un groupe de la Rose blanche est alors constitué à Hambourg, un autre se fonde à Fribourg. En janvier 1943, Hans Scholl, Alex Schmorell (un ami de toujours) et Willi Graf rédigent et font circuler un cinquième tract. Cette fois, le texte est distribué dans plusieurs villes. Aussi le titre change-t-il et devient Feuilles volantes du mouvement de résistance en Allemagne. Cet Appel à tous les Allemands commence par une affirmation lapidaire : Hitler ne peut plus gagner cette guerre. Hitler mène le peuple allemand vers l'abîme.
Il annonce un jugement terrible mais juste, qui frappera tous les coupables. En outre, il revendique l'abandon de la pensée de puissance impérialiste, le rejet du militarisme prussien et prône la construction d'une Allemagne fédérale dans une Europe fédérale, dans l'esprit d'un socialisme raisonnable. Les tracts sont à présent imprimés à des dizaines de milliers d'exemplaires. En janvier 1943, au cours d'un voyage en Autriche, Alex Schmorell en expédie près de deux mille, Sophie, plus de huit cents dans la région de Stuttgart.
Trois amis décapités
Au début de février 1943, lors de la célébration des quatre cent cinquantième anniversaires de l'université de Munich, le Gauleiter, chef du parti nazi de Bavière, essuie une violente manifestation d'hostilité. La première édition de l'Appel à tous les Allemands étant épuisée, mille trois cents exemplaires supplémentaires sont imprimés et expédiés. Le 3 février, la population apprend, avec un jour de retard, la capitulation de l'armée allemande à Stalingrad. Les amis peignent alors sur de nombreuses façades des appels à la révolte. En même temps, grâce à Falck Harnack, membre important du groupe de résistance L'Orchestre rouge, en liaison directe avec les hommes qui préparent le coup d'État qui éclatera et échouera le 20 juillet 1944, la Rose blanche entre en contact avec d'autres secteurs de l'action antihitlérienne.
Un large front antifasciste se dessine. Le professeur Huber rédige un tract demandant que le destin des armées allemandes soit soustrait au dilettante Hitler et que ce qui reste de la jeunesse allemande ne soit pas sacrifié aux bas instincts de puissance de la clique nazie.
Luttons contre le parti ! Abandonnons les formations apparentées au parti ! Nous voulons la vraie science et la liberté de l'Esprit. Le 18 février, Hans et Sophie distribuent près de deux mille exemplaires de ce texte dans les salles de l'université. Mais un concierge les observe et bloque les portes. Les deux étudiants sont immédiatement transférés au siège de la Gestapo. Hans porte sur lui le texte d'un nouveau tract rédigé par Christophe Probst. La Gestapo découvre le texte dont elle identifie l'écriture. Christophe est arrêté le 19. Ce sera ensuite le tour d'Alex, de Willi et du professeur Huber.
Le procès contre Hans, Sophie et Christophe a lieu trois jours plus tard. Les accusés restent calmes malgré les hurlements du président Freisler. A l'une de ses attaques furibondes, Sophie répond tranquillement : Ce que nous avons dit et écrit, tant d'autres le pensent mais n'osent pas le dire ! Les trois amis sont décapités quelques heures après le jugement, à 17 heures, dans les locaux de la prison de Stadelheim.
Un ministre du culte contre Hitler
Dietrich Bonhoeffer se posa d'emblée en farouche adversaire du régime. Le 1er février 1933, deux jours après la nomination d'Adolf Hitler au poste de chancelier, ce pasteur, né le 4 février 1906 à Breslau en Basse-Silésie, dénonça dans une émission de radio l'autodéification du pouvoir. L'animateur lui coupa le microphone. À l'annonce, en avril 1933, du boycott décrété par les nazis contre les commerçants juifs à l'instigation de Josef Goebbels Dietrich Bonhoeffer estima que la simple protestation ne suffisait plus, mais qu'il fallait bloquer les rayons de la roue.
En réaction à l'emprise du mouvement des Chrétiens allemands, proche des nazis, qui réclamait un paragraphe sur l'aryanité, Martin Niemôller et d'autres ministres du culte berlinois fondèrent, le 11 septembre 1933, la Ligue d'urgence des pasteurs, à laquelle adhéra rapidement plus de la moitié, soit 7000, des chargés d'âmes de l'Église évangélique. Sous l'impulsion du théologien bâlois social-démocrate Karl Barth et de Martin Niemôller, l'Église confessante, branche dissidente du protestantisme, naquit lors de son synode, du 29 au 31 mai 1934, à Barmen, près de Wuppertal.
Ses responsables confièrent à Dietrich Bonhoeffer la création et l'animation des premiers séminaires, d'abord à Zingst, puis à Finkenwalde, en Poméranie. De 1935 à 1937, le maître de conférences forma des clercs, très impressionnés par son radicalisme. En 1937, Hans Kerrl, le ministre du Reich chargé des questions religieuses, proscrivit la poursuite de ces activités.
Hanns Kerrl 1887-1941
Après la Nuit de cristal, du 9 au 10 novembre 1938, Bonhoeffer lança à l'adresse des croyants cette phrase restée célèbre: Seul celui qui crie en faveur des juifs a le droit de chanter du grégorien. Entre-temps, de nombreux membres de l'Église confessante avaient opté pour la voie du compromis envers les autorités nazies. Plus tard, ils prêtèrent serment de fidélité au Führer. Le 28 mai 1936, la direction de l'Église confessante lui avait transmis un mémorandum dans lequel elle requérait, outre des mesures d'ordre cultuel, la dissolution de la Gestapo et la fermeture des camps de concentration. Après un mois passé aux États-Unis, Bonhoeffer retourna en Allemagne le 7 juillet 1939. Par l'intermédiaire de son beau-frère, Hans von Dohnanyi, il côtoya des groupes qui envisageaient d'éliminer le despote et obtint un emploi dans l'Abwehr, Le service du contre-espionnage dirigé par l'amiral Wilhelm Canaris.
Agent et messager, il voyageait beaucoup à l'étranger où il noua des contacts, y compris auprès de gouvernements alliés contre l'Allemagne. En mai 1942, en compagnie du pasteur Hans Schônfeld, il retrouva à Stockholm son ami monseigneur George Kennedy Allen Bell, l'archevêque de Chichester; il enjoignit ce dernier d'informer les autorités britanniques de l'existence d'un plan visant à supprimer Adolf Hitler. Anthony Eden, le ministre des Affaires étrangères, ne jugea pas utile d'aider les adversaires de son ennemi juré.
Le 5 avril 1943, deux mois et demi après ses fiançailles avec Maria von Wedemeyer (18 ans), Dietrich Bonhoeffer fut cueilli à son domicile berlinois, allée Marienfeld, par deux fonctionnaires en noir qui le conduisirent à la prison militaire de Tegel, où il resta détenu 18 mois sans que la moindre procédure fût engagée contre lui. Le 8 octobre 1944, la Gestapo le transféra à son siège aux 8 rues du Prince Albert. Le 7 février 1945, il fut envoyé à Buchenwald et aboutit finalement, le 3 avril 1945, dans le terrible camp de Flossenbürg en Bavière où 73 296 personnes périrent.
Le 5 avril 1945, alors que les troupes alliées avaient déjà pénétré loin à l'intérieur du territoire germanique, Ernst Kaltenbrunner, le chef du Bureau central de la sécurité, ordonna à ses officiers de traduire devant une cour martiale quelques-uns des conjurés du 20 juillet 1944 non encore châtiés. À l'issue d'une audience expéditive, l'amiral Wilhelm Canaris, le général Hans Oster, le chef de la justice militaire Karl Sack, le capitaine Ludwig Gehre ainsi que Dietrich Bonhoeffer se virent condamner à mort, le 8 avril 1945, par le chef de bataillon SS Otto Thorbeck. Le lendemain, ils furent pendus et leurs dépouilles incinérées.
La résistance bourgeoise contre Hitler
Signalons encore dans le camp de la résistance bourgeoise, Hanna Solf veuve de l'ancien ambassadeur allemand à Tokyo. Son salon, où l'on prend le thé, est l'un des endroits où se retrouvent des opposants conservateurs à Hitler. Les relations de Hanna et de sa fille, la comtesse Ballestrem, leur permettent des interventions en faveur des persécutés. Les idées et l'éthique du cercle de Solf ont également inspiré la résistance active. C'est parce qu'il a tenté d'avertir Hanna Solf de la présence au sein de son cercle d'un espion de la Gestapo, que Helmuth von Moltke est arrêté fin 1943. Hanna Solf et la comtesse Ballestrem seront aussi internées, mais échapperont à la mort par suite d'atermoiements judiciaires. La pédagogue Elisabeth von Thadden, qui fréquente leur cercle, n'aura pas cette chance. Dans l'ensemble, la résistance politique des femmes ne se distingue pas de celle des hommes. Elles font simplement preuve d'une capacité plus grande à échapper à la Gestapo en conjuguant ruse et prudence. Mais il faut dire aussi que celle-ci s'en méfie moins, surtout au début.
Liselotte Hermann 1908-1938
Le régime craint que la répression envers les femmes n'éveille dans le public une compassion nuisible à la cohésion de la communauté du peuple. La première condamnation à mort d'une femme est celle de la jeune communiste Liselotte Hermann exécutée en 1938. Les nazis ouvrent néanmoins des lieux d'internements pour les femmes. Un premier camp de concentration est installé fin 1933 à Moringen, puis transféré en 1938 au château de Lichtenburg. Le camp de Ravensbrück est créé en 1939 et reçoit, jusqu'en 1945, 132 000 femmes (dont beaucoup d'étrangères). A partir de 1941, d'autres camps de concentration comme Auschwitz-Birkenau et Gross-Rosen ont des sections pour femmes.
Les témoins de Jéhovah contre Hitler
Dans la communauté singulièrement persécutée des témoins de Jéhovah, qui refusent de se plier pour des raisons religieuses aux injonctions du régime (pas de salut hitlérien, pas de participation aux organisations et aux services obligatoires, refus de porter les armes et de travailler pour la guerre), le rôle des femmes dans la résistance au nazisme est particulièrement important. Il est vrai qu'elles sont spécialement visées par le pouvoir qui s'efforce de détruire leurs foyers en cas de mariage mixte, les prive de leurs emplois et de leurs moyens de subsistance, leur retire la garde de leurs enfants.
Les femmes prennent une part très active dans la fabrication et la diffusion du bulletin Réveillez-vous et des tracts protestant contre le traitement infligé à leurs coreligionnaires. De 1935 à 1945, la proportion des femmes Témoins condamnées par le régime ne cesse de grandir pour atteindre les deux tiers.
À Ravensbrück, en 1939, une détenue sur trois est issue de cette communauté. Dans les camps, ces femmes se signalent par la fidélité à leur foi, par une dignité, une inflexibilité et une solidarité qui leur attirent l'admiration de leurs codétenues, voire l'estime des SS. Acceptant la détention comme une épreuve voulue par Dieu qui leur permet de poursuivre leur prosélytisme, elles s'interdisent de fuir et, de ce fait, sont souvent engagées par les SS comme employées de maison !
2000 femmes aryennes contre Hitler
Comment classer la démarche de 2,000 femmes aryennes qui, dans les jours qui suivent le déclenchement de l'Action finale concernant les juifs berlinois (il en reste alors à peu près 27000 dans la capitale, qui seront tous déportés), le 27 février 1943, se rassemblent devant le bâtiment de la Rosenstrasse, où est installé un camp de transit, pour protester contre la déportation de leurs parents juifs ou mi-juifs?
Leur obstination et leur cran face aux mitraillettes des SS sont récompensés. Elles retrouvent bientôt maris et enfants. Cet événement a en fait une grande signification politique. Il montre les limites de la dictature, qui est parfois obligée de reculer devant une protestation collective et publique résolue.
La résistance humanitaire est sans doute le domaine où les femmes donnent la mesure de leurs qualités et de leur courage. Elles sont nombreuses à s'y engager. Certaines mesures du régime, comme la décision d'euthanasier les malades mentaux incurables, les touchent au premier chef car elles concernent souvent un enfant. Elles ne peuvent rester insensibles aux flots des persécutés, notamment juifs, qui essaient d'échapper aux griffes nazies ou en subissent les abominables cruautés dans les prisons et les camps.
Il faut évoquer ici des personnalités comme la comtesse Maria von Maltzan qui sauve la vie d'un grand nombre de personnes, mais aussi beaucoup d'héroïnes anonymes telles Grete Borgmann, qui donne refuge à maints persécutés dans sa mansarde, Johanna Lehmann qui réussit à cacher des juifs pendant des années dans une maison de retraite berlinoise, la jeune Anneliese Biber qui passe médicaments et nourriture aux détenus de Dachau, etc.
A découvrir aussi
- CONDITION DES FEMMES SOUS LE TROISIÈME REICH 1e partie
- CONDITION DES FEMMES SOUS LE TROISIÈME REICH 2e partie
- L’EFFARANTE POLITIQUE FAMILIALE DES NAZIS
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 5 autres membres